Archag Tchobanian (en arménien Արշակ Չոպանյան ; né en 1872 à Constantinople et mort en 1954 à Paris) était un écrivain et poète arménien.
Après avoir étudié dans un lycée de Besiktas, il se lança dans la carrière des lettres et participa à plusieurs revues intellectuelles. Il dut s’enfuir à Paris en 1895, à cause des persécutions turques. Il y fonda en 1898 la revue Anahit, qui perdura, par intermittences, jusqu’en 1949. Il joua un très grand rôle dans l’extension de la connaissance de la culture et de la littérature arménienne en France, par de multiples traductions et des éditions savantes. Intégré dans les milieux intellectuels européens et amis de nombreux écrivains et penseurs, il fut une des grandes voix de l’Arménie en exil dans la première moitié du xxe siècle. Son portrait (1943) par le peintre Serge Ivanoff se trouve au Musée arménien de France.

Երկեր.-

Pro Armenia

A partir des années 1880-1890, le mouvement arménophile ne cesse de s’amplifier à mesure que parviennent en France les échos des persécutions ottomanes exercées à l’encontre des populations arméniennes d’Anatolie. Les rapports, notes et correspondances des diplomates et attachés militaires en poste dans la région, informent l’opinion publique sur les persécutions d’Arméniens survenus en Turquie (massacres de 1894/96, et de 1909…), et la France humaniste et compatissante (parlementaires, intellectuels, journalistes, organisations humanitaires et sociales…) s’organise en un vaste mouvement de protestation.

Le développement de ce courant arménophile, “PRO ARMENIA”, doit beaucoup à Christapor Mikaëlian, Archag Tchobanian et Hovannés Loris-Melikian. Ce dernier étant notamment chargé par la FRA Dachnaktsoutioun de promouvoir le mouvement, et d’accompagner la publication de “Pro Armenia”, son support média. C’est ainsi que les parlements sont saisis, notamment en France, mais également en Italie, en Belgique, en Angleterre, aux Pays-Bas… Ils sont invités à se prononcer sur des motions réclamant une intervention en faveur des arméniens martyrisés en Anatolie. De grands meetings populaires se déroulent à Paris et dans d’autres capitales.

Des personnalités de renom – Jean Jaurès, Marcel Sembat, Francis de Pressensé, et bien d’autres – montent à la tribune. Les congrès internationaux d’amis de la Cause arménienne et les Conférences pour la Paix constituent un champs d’action privilégié du mouvement “Pro Armenia”. Parallèlement, “Pro Armenia” est publié à partir d’octobre 1900 à Paris. Il deviendra le porte-parole de la cause arménienne. Rédigé en français, il s’adresse à l’opinion publique internationale.

Véradzenount – Վերածնունդ

ARAM a numérisé la collection de la revue Véradzenount. La revue a été éditée à Paris entre 1917 et 1921. Le premier numéro est publié le 14 juillet 1917.

A propos de Véradzenount ( La Renaissance ) – in Cinquante ans de littérature Arménienne en France, K. Beledian [1]

Véradzenount est une revue bimensuelle à caractère politique et culturel à laquelle collaborent, outre A. Tchobanian, l’écrivain Minas Tchéraz (1852-1929) auteurs des Nouvelles Orientales, le poète A. Issahakian (1876-1957), J. de Morgan, F. Macler, etc. Cette activité s’explique par la reprise de la question arménienne.

ANI – Capitale de l’Arménie en l’an mil

INTRODUCTION Le Chirac et l’Arménie chez les géographes médiévaux arabes et latinsAni et l’Arménie médiévale chez les historiens arméniens, arabes et byzantinsLes campagnes de fouilles à ANI (1892-93 et 1904-17) Les activités géologiques turqyes à ANI (1989-2000) LE CONTEXTE POLITIQUE ET DIPLOMATIQUE Le royaume des Bagratides du Chirac : entre Byzance et le califat (884-1045 … Շարունակութիւնը կարդալ