Septembre 1915, Istanbul. Un soir, on frappe à la porte : “Yervant Odian est-là ?”. Dès lors, l’implacable organisation génocidaire turque va l’entraîner sur les routes et dans les sinistres camps du désert syrien. Au sein des colonnes de déportés, il rejoint le destin de ses compatriotes arméniens, bien que se considérant presque comme un “privilégié”, en raison de on statut d’écrivain reconnu. Immergé dans un quotidien de tortures, glacé d’horreur devant les situations d’humiliation, les impitoyables persécutions que subissent les déportés et, pour finir, les exécutions et l’extermination, un rare instinct de survie préserve Yervant Odian. L’écrivain satirique et journaliste, survivant à ces “années maudites”, ce cauchemar, revient à Istanbul en 1918 au terme d’un long voyage en enfer et retrouve sa table de rédacteur. Aussitôt, il s’attache à consigner ses souvenir témoignant ainsi au nom de tous ces anonymes disparus, et il sera l’un des rares écrivains arméniens à s’y consacrer au lendemain du Génocide. De ce travail de mémoire résulte un récit à la fois distancié, pour surtout “être fidèle à la réalité, n’altérer en rien les faits, n’en exagérer aucun”. Une forme de “poétique de la simplicité”.
Journal de déportation
Նօթեր երկին մասին.–
Traduit de l’arménien par Ketcheyan Léon.Préface de Krikor Bélédian.
Տեղեկութիւններ գիրքին մասին.–
Տարի | 2010 |
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Էջերու թիւը | 439 |
Հրատարակիչ | Parenthèses |
Հրատարակուած քաղաքը | Marseille |
ISBN-ի թիւ | 978-2-86364-196-5 |
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