Bibliothèque Numérique Presse

ԱՐԱՄ ընկերակցութեան համար առաջնահերթ խնդիր է իր վաւերագրերու պաշարին թուայնացումը եւ անոնց առցանց անվճար հրապարակումը: Մամլոյ նուիրուած թուային գրադարանը կայքէջիս այցելուներուն կ՚ընձեռէ անսահման մուտքի կարելիութիւն, քրքրելու համար ամբողջ հաւաքածոն «Յառաջ» օրաթերթին,– որ Փարիզի մէջ լոյս տեսած է 1925-էն 2009,– ինչպէս նաեւ հայ մամուլի ուրիշ անուններ, որոնք հրատարակուած են 19-րդ դարու վերջերէն մինչեւ 20-րդ դարու առաջին կէսը: Ասոնց դեռ հարկ է աւելցնել Հայ դատին, արուեստներու եւ գիտութեանց նուիրուած յօդուածներու տեղ տուած նշանակալից հանդէսներ:

Arménia

Ohan Hékimian, né de nationalité française en 1939 dans une caserne française de Hama dans le désert syrien où son père était officier des troupes françaises -la Syrie étant un protectorat français- a reçu une éducation militaire et française. En 1946, le jeune Ohan, en compagnie de ses parents débarquera à Marseille, suivant la carrière militaire de son père Krikor. Ohan Hékimian qui fit une longue carrière d’expert-comptable (34 ans) s’est également investi dans la création du mensuel « Arménia ». Vous trouverez ci-dessous un extrait de son interview publiée dans les « Nouvelles d’Arménie Magazine » en septembre 2015.

La voix de l’Arménie

ARAM présente 28 numéros de la revue ” La voix de l’Arménie “, entièrement numérisée. Les exemplaires sont ceux du fonds Dvdk pour Aram.

La voix de l’Arménie est une revue bi-mensuelle française, éditée à Paris à partir du 1er janvier 1918 jusqu’en 1919. C’est l’organe du Mouvement Arménophile Français, succédant à Pro Arménia, qui porte les revendications des Arméniens, posant en France la question de la survie du peuple arménien et la dénonciation de l’extermination programmée des Arméniens (Le Génocide Arménien).

René Pinon est le rédacteur en chef de la revue, entouré d’intellectuels et de scientifiques français qui plaident la cause de l’Arménie et des arméniens. Nous retiendrons les noms de Clemenceau, d’Anatole France, A. Meillet, Denys Cochin puis de Paul Doumer et d’Emile Doumergue, de Frédéric Macler, Camille Mauclair, Jacques de Morgan, Salomon Reinach et bien d’autres qui forment le comité de patronage de la revue.

La Revue des Études Arméniennes

ARAM présente la totalité des numéros numérisés de la Revue des Études Arméniennes publiés de 1920 à 1993, comprenant 22 fascicules, répartis en XI tomes.

Fondée le 9 janvier 1920 par Victor Bérard, Charles Diehl, A.-Ferdinand Herold, H. Lacroix, Frédéric Macler, Antoine Meillet, Gabriel Millet, Gustave Schlumberger la première Société des Etudes Arméniennes a publié ses travaux dans la Revue des Études Arméniennes jusqu’en 1933. La première Société avait cessé d’être active lorsqu’en 1992, Claire Mouradian (CNRS) et Anaïd Donabédian (INALCO) entreprirent de créer une association vouée à réunir les chercheurs de plus en plus nombreux dans le domaine des études arméniennes. L’action de la première Société des Etudes Arméniennes a eu une postérité directe à travers la Revue des Etudes Arméniennes, aujourd’hui publiée par l’Association de la Revue des Etudes Arméniennes (lien externe).

La R.E.A. traite de l’arménologie en publiant des articles magistraux de ses membres et en défendant la cause de l’Arménie.

Véradzenount – Վերածնունդ

ARAM a numérisé la collection de la revue Véradzenount. La revue a été éditée à Paris entre 1917 et 1921. Le premier numéro est publié le 14 juillet 1917.

A propos de Véradzenount ( La Renaissance ) – in Cinquante ans de littérature Arménienne en France, K. Beledian [1]

Véradzenount est une revue bimensuelle à caractère politique et culturel à laquelle collaborent, outre A. Tchobanian, l’écrivain Minas Tchéraz (1852-1929) auteurs des Nouvelles Orientales, le poète A. Issahakian (1876-1957), J. de Morgan, F. Macler, etc. Cette activité s’explique par la reprise de la question arménienne.

Pro Armenia

A partir des années 1880-1890, le mouvement arménophile ne cesse de s’amplifier à mesure que parviennent en France les échos des persécutions ottomanes exercées à l’encontre des populations arméniennes d’Anatolie. Les rapports, notes et correspondances des diplomates et attachés militaires en poste dans la région, informent l’opinion publique sur les persécutions d’Arméniens survenus en Turquie (massacres de 1894/96, et de 1909…), et la France humaniste et compatissante (parlementaires, intellectuels, journalistes, organisations humanitaires et sociales…) s’organise en un vaste mouvement de protestation.

Le développement de ce courant arménophile, “PRO ARMENIA”, doit beaucoup à Christapor Mikaëlian, Archag Tchobanian et Hovannés Loris-Melikian. Ce dernier étant notamment chargé par la FRA Dachnaktsoutioun de promouvoir le mouvement, et d’accompagner la publication de “Pro Armenia”, son support média. C’est ainsi que les parlements sont saisis, notamment en France, mais également en Italie, en Belgique, en Angleterre, aux Pays-Bas… Ils sont invités à se prononcer sur des motions réclamant une intervention en faveur des arméniens martyrisés en Anatolie. De grands meetings populaires se déroulent à Paris et dans d’autres capitales.

Des personnalités de renom – Jean Jaurès, Marcel Sembat, Francis de Pressensé, et bien d’autres – montent à la tribune. Les congrès internationaux d’amis de la Cause arménienne et les Conférences pour la Paix constituent un champs d’action privilégié du mouvement “Pro Armenia”. Parallèlement, “Pro Armenia” est publié à partir d’octobre 1900 à Paris. Il deviendra le porte-parole de la cause arménienne. Rédigé en français, il s’adresse à l’opinion publique internationale.

Haïastan

Haïastan est jusqu’à nos jours, l’organe de presse du Nor Séround (Nouvelle Génération), l’association de jeunes militants du parti Daschnak. Haïastan est né en 1939 sous l’impulsion des cadres français de la FRA à l’initiative de Hovig Eghiazarian et Armik Djamalian et avec l’encouragement particulier de Schavarch Missakian, fondateur du quotidien Haratch.

La première parution a eu lieu en janvier 1939 est s’est poursuivie durant 8 numéros pour s’interrompre en août 1939.

En langue française, Haïastan informe la jeunesse franco-arménienne sur les aspects politique, historique et culturel de l’Arménie et explique la “Cause Arménienne”. La revue rapporte des nouvelles de l’Arménie et des diasporas.

Midk ev Arvest – Միտք եւ արուեստ – Pensée et art

Il s’agit là du supplément mensuel du quotidien Haratch (Յառաջ En avant). La collection comprend 351 numéros sortis de presse du journal, 83 rue d’Hauteville à Paris. Le premier numéro porte la date du 5 décembre 1979, le dernier le 5 mai 2009. Il paraît généralement le premier dimanche du mois (expédition aux lecteurs le vendredi précédent). Le format demeure celui du journal, l’intitulé est imprimé à l’encre rouge ainsi que la numérotation. Les textes se développent sur quatre pages. Mais certains numéros spéciaux consacrés à des écrivains célèbres ou à des thèmes dont celui du soixante dixième anniversaire du Génocide, comprennent huit pages. Contrairement au quotidien où ils sont rarissimes, dès le départ Midk ev Arvest accueille des textes en français. Ce qui lui donne le caractère d’une publication bilingue.

Le premier numéro s’ouvre avec un texte d’Arpik Missakian, la directrice du journal, intitulé: “Ne pas reculer, résister, durer”, c’était le sens de l’entreprise éditoriale, dans un contexte difficile où le lectorat arménien se rétrécissait d’année en année. Il fallait créer un support nouveau, relativement indépendant du quotidien où il serait possible de publier aussi bien des textes de création que des articles critiques, des traductions, des études sur les écrivains étrangers, en particulier français, des entretiens aussi bien que des comptes-rendus d’événements artistiques et culturels. L’initiative avait été précédée de quelques réunions au journal dans le courant de l’année 1976, avec la participation de collaborateurs: Krikor Beledian, Zoulal Kazandjian, Haroutioun Kurkjian, Krikor Hampartzoumian, Papkên Bodossian. Malgré le souhait de Missakian, le supplément n’a jamais été dirigé par un comité de rédaction indépendant de la direction du journal. Les numéros ont été préparés tantôt par l’un, tantôt par l’autre des collaborateurs ou tout simplement à partir des contributions reçues directement par la direction de Haratch. Il y avait cependant une règle bien déterminée: ne publier que des textes inédits, ne jamais reprendre des écrits déjà connus par ailleurs et recyclés, veiller sur la nouveauté du sujet ou à la démarche engagée, afin de sortir de l’ornière des republications et des répétitions stériles. La publication de documents, des correspondances d’écrivains du passé ou d’autres pièces d’archives ne fait que confirmer cette règle.

A Paris, déjà dans les années vingt et trente, Haratch consacrait les numéros de samedi à la publication de toutes sortes de textes littéraires: poèmes, nouvelles, articles critiques et polémiques signés par les jeunes écrivains “l’École de Paris”, dont Vazken Chouchanian, Chahan Chahnour, Nighoghos Sarafian, Chavarch Nartouni, Paylag Mikaelian, etc, alors que Hagop Sirouni, Meguerditch Barsamian et d’autres assuraient le rôle de critiques. Avec le déclenchement de la Seconde guerre mondiale et l’arrêt du quotidien, Ch. Missakian condamné à un “chômage contraint” revient à l’idée d’un périodique littéraire. Il publie d’abord en clandestinité Haigachên (deux numéros non datés, 1943?), ensuite Aradzani (trois numéros, 1944-45). Ces “Cahiers de la littérature arménienne” qui devaient à l’origine se poursuivre d’une manière régulière cessent de paraître quand, à la Libération, Haratch fait retour sur la scène de la presse arménienne de France. Visiblement il était difficile de réaliser cette double tâche. Le projet de périodique est abandonné, faute de moyens.

ՅԱՌԱՋ

ARAMը ձեռնարկեց Յառաջ թերթի բոլոր թիւերուն թուանշագրութեան: Այս գործը զանազան հանգրուաններով սկսաւ 2011- ին:

Միութիւնը թերթին ամբողջ հաւաքածոն ունի եւ Տիկին Արփիկ Միսակեանէն արտօնութիւն առած է թուանշագրութիւնը իրագործելու ու տարածումը webaram.com կայքին վրայ:

Համագործակցութիւն մը հաստատուած է BULAC-ի հետ թուանշագրութիւնը լաւագոյն պայմաններու մէջ կատարելու համար: