ARAM a été consulté par le criminologue Christophe Naudin et le journaliste Pierre Baetti, grand reporter à TF1, dans le cadre d’une enquête de recherche de personne, enquête diligentée par le Procureur de Valence. La recherche de ce monsieur X a été fructueuse, les membres d’ARAM ont pu remonter la piste de ce mystérieux personnage. La consultation des bases de données des divers registres d’identités des fonds ARAM (Prélature des Arméniens du Sud de la France, Camp Oddo) a rendu quelques résultats complétés par une enquête directe auprès de membres de la communauté.
Le reportage « Il a vécu durant des décennies sous une fausse identité » est visible en bas de cette page.
Il s’appelait Garabédian. Il se faisait appeler Tony cet Arménien aurait vécu toute sa vie sous une fausse identité, celle d’Auguste Ducros. Ce n’est qu’à sa mort que les gendarmes se sont rendus compte de ce gigantesque mensonge presque unique dans les archives. Le reportage du journal de 20 heurs de TF1 hier soir a révélé quelques pages de cette affaire avec une enquête qui s’est dirigé vers les archives de l’association ARAM de Marseille pour la consultation des registres de réfugiés arméniens dans le cadre de l’enquête, à Dieulefit (Drôme) ou Tony est mort en 2010 et l’intervention du Procureur de la République de Valence qui a diligenté une enquête sur ce cas d’usurpation d’identité unique dans l’histoire. Suzanne, une femme qui a vécu 8 ans à ses côtés, affirme que ce dernier était issu d’une famille arménienne. Qui était-il ? Très peu de choses ont filtré de l’enquête qui continue. On sait juste que le vrai Auguste Ducros est mort en 1980. Ce n’est qu’à la mort de l’usurpateur en 2010 que l’enquête de police a déclenché une enquête. En 1942 Tony travaille rue de Rivoli dans un grand hôtel parisien. Mais l’homme n’a aucune trace auprès de l’administration, pas d’impôts, pas de mutuelle. Le passé de Tony Garabédian cache-t-il un lourd secret ?
Christian Artin dont la liste recense plus d’une soixantaine de Garabédian dans ses archives, s’interroge. Garabédian aurait été photographié durant la seconde guerre mondiale avec une tenue de la milice. Mais mystère encore une fois, sur l’une de ces photographies, la plaque d’immatriculation de la moto de Tony en tenue de la milice semble fausse. Pour Christophe Naudin, un spécialiste de l’usurpation d’identité, le cas de Tony qui s’est fait passer pour un autre durant plus de 70 ans est un cas unique.
Tony a emporté avec lui ses secrets. Donnant du fil à retordre aux enquêteurs qui avouent que ce dossier est un cas unique.
(Armenews.com)