ARAM présente une partie de l’œuvre de Raffi numérisée : Le Fou 1880 (Khente), Samouël (1888), David Bèg (1881-82) et Image de Persesont désormais disponibles en lecture sur internet.
Naissance en 1835 à Payatchoug (Perse), décès le 25 avril 1888 (ou le 6 mai, en calendrier grégorien) à Tiflis (Géorgie).
RAFFI, de son vrai nom Hagop Melik-Hagopian, est né à Payatchoug, un village de la province perse de Salmast. Son père, un riche commerçant, l’envoie pour sa formation à Tiflis (Géorgie) dans une école arménienne. Raffi n’a pas eu la chance de continuer ses études ; il est obligé de rentrer pour aider son père dont les affaires sont en mauvaise posture. Après la faillite de celui-ci, pour subvenir aux besoins de leur famille nombreuse, il exerce diverses professions, entre autres professeur d’arménien. Il arrive à parachever sa formation en travaillant tout seul et grâce à la lecture des chefs d’œuvres de la littérature européenne et grecque classique.
Dans les années 1870, il se rend dans les provinces arméniennes de Turquie pour recueillir des renseignements historiques, ethnographiques sur la vie quotidienne des Arméniens, qui lui serviront de matière première pour ses romans, dans lesquels Raffi décrit les persécutions subies par les Arméniens, tout en cristallisant le mouvement national arménien et le réveil de libération. Il exerce le métier d’enseignant à Tabriz et à Akoulis, ainsi que celui de correspondant et éditorialiste au journal « Mchak » (Cultivateur), [1] avant de se consacrer jusqu’à ses derniers jours (1888) à la littérature.
Sa production est abondante : 1863 « Salpi », 1872 « L’Infortunée Hripsimé », « La Famine », « La belle Vartig », 1873 « Pountch » (Bouquet), 1877 « Tchalaleddine », 1879 « Le Coq d’or », 1880 « Le Fou », 1881-82 « David Beg », 1883 « Les Mémoires du fripon », 1883-87 « Les Étincelles », 1886 « L’Etranger de Mouch », 1888 « Samouël », …
Références
- MCHAG – Մշակ – (1880), Ardzrouni, Krikor, Volume Relié, Issue 233 numéros, TIFLIS, p.932, (1880)