Préface de Jean-Marie DEMALDENT PREMIERE PARTIELA REVOLUTION CULTURELLE HAITADISTE, 1972-1988 Chapitre I.- Haro sur la Turquie, 1972-1981 Genèse du terrorisme Un terrorisme mesuré Nouvelles opérations Est-Ouest Conclusion Chapitre II.- Dérives et normalisation, 1981-1988 La France terres sainte tachang Plongeon dans l’irrationnel Vers la normalisation Conclusion SECONDE PARTIELE TEMPS DES REVOLUTIONS, 1988-1998 Chapitre III.- A la recherche de la vérité, 1988-1991 Démocratisation du mouvement du Karabagh Maturité du mouvement du Karabagh Sur le chemin de l’indépendance Conclusion Chapitre IV.- Désillusion et rénovation, 1991-1998 Le haïtadisme entre le MPA et la FRA L’Arménie néo-libérale Le haïtadisme est mort vive le post-haïtadisme Conclusion

Notes sur oeuvre :

Incarnation du mouvement révolutionnaire arménien jusqu’au génocide de 1915-16 et, la chute de l’éphémère République d’Arménie (1918-20). La FRA(tachnagtsoutioun ) est aujourd’hui implantée sur les cinq continents et dans plus de trente Etats sous la forme d’un réseau transnational, plus ou moins public, plus ou moins légal.Cet ouvrage, pionnier en son genre, truffé de révélations, retrace par le menu la décennie du terrorisme arménien où le CJGA (proche de la FRA) et l’ASALA revendiquent en Europe cent quinze attentats ciblés ou aveugles (ASALA revendique l’attentat contre la Turkish Airlines à Orly ). Il révèle ses coulisses, ses débats, manifestes et secrets, ses limites. L’ASALA sous les auspices du KGB se radicalise contre la Turquie, la FRA et Israël. Il revient sur les origines de la perestroïka et de la glasnost pour éclairer la guerre arméno-azérie sur fond de ruines de l’empire soviétique. A l’heure où l’utopie tachnag semble renaïtre, on y croise les grands de la diplomatie mondiale (Gorbatchev, Reagan, Mitterrand…), on y apprend les dessous d’épisodes tragiques (conflits d’intérêts des services de renseignement, comme dans la guerre du Liban), on y explique enfin les tenants et les aboutissants d’un enjeu politique de portée internationale mais toujours occulté : celui de la question arménienne.Docteur en science politique, chargé d’étude au Centre de recherche sur l’Asie à l’Université de Paris X, membre du Laboratoire d’analyse des systèmes politiques, Gaïdz MINASSIAN est également journaliste au « Monde »

Informations sur le livre :

Année 2002
Nombre de pages 291
Edition puf
Mots-clés
Langues
  • Anglais